• Tourlaville

    Mars 2016, une promenade du côté de Tourlaville.

    Tourlaville

    Un endroit très marécageux !

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    Au milieu coule une rivière.

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    Et quel rivière? (trouvé des infos sur le net) Le Trottebec nom venant de deux mots Scandinaves trott (mélancolique ou triste) et bec (ruisseau).

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    Le Trottebec prend sa source à Brix dans le bois de l’Hermitage,  à la roche au chat. Il traverse la Glacerie, Tourlaville et se jette dans la Divette (je vous en ai parlé de ce fleuve côtier dans les article de Sideville) à Cherbourg. Long de 13 km.

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    Autrefois les ruisseaux de la Noé et la Périgouelle venaient grossir son cours. Aujourd'hui le Trottebec n'a plus le caractère utilitaire qu'il eut dans le passé. Jusqu'au siècle dernier on construisait sur ses berges des moulins à huile, à grain, des scieries ou des lavoirs.

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    Célèbre pour ses caprices, il était jusque dans les années 70, le sujet de préoccupation n° 1 de la municipalité et des habitants des parties basses de tourlaville. Les effets conjugués des fortes pluies, d'une tempête de vent d'Ouest, des marées et d'une remontée de la divette, occasionnaient d'importantes inondations dans le secteur de la rue du bois, entre autres.

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    Le choix d'un dispositif pour éviter les débordements du Trottebec, a longtemps fait l'objet d'études et de polémiques. On trouve trace des premiers projet de dérivation de 1811. Ce n'est qu'en 1970 que la construction d'un ouvrage de dérivation apporta une solution aux inondations des parties basses de Tourlaville et Cherbourg. C'est l'aménagement du cours du ruisseau de la Noé, qui permet l'évacuation du trop plein de la rivière vers le port des Flamands.

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    Toujours rebelle, le Trottebec n'a pu résister, le jeudi 29 décembre 1994, à rendre une petite visite au sous sol de l'hôtel de ville, le noyant sous plus d'un mètre d'eau.

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